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Max Gravinay et Jean-François Pelletret
Auteurs, compositeurs, interprètes
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Max WEO

Années 90, dans l'ambiance musicale hétéroclite d'un bar, sur les hauteurs de Marengo à Toulouse.

 

Max et Jean ne se connaissent pas encore mais ont des amis communs. Ils apprennent rapidement à communiquer, par la musique. Leur première réalisation commune est une chanson-comédie. Jean rédigeait alors un fanzine "Le QI qui tue". Ils ont décidé de le promouvoir en musique, et ont co-écrit un morceau. Hilarant soit dit en passant ! (ils disent que si vous devenez suffisamment intimes ils vous le feront écouter...). 

S'ensuit une première vraie période de "bricolage" (sic) : recherche de styles et moyens du bord (reggae, new wave, K7 et magnétophone...).

C'est avec l'aide précieuse de Jean-Marc que les résultats commencent réellement à les surprendre. Ils y entendent des choses qui tiennent la route, et qui révèlent une cohérence artistique. Pendant plusieurs années ils vont ainsi continuer, en dilettante, après le boulot et les couches culottes, au delà des mutations et des chantiers affectifs comme immobiliers, à composer.

XXIème siècle, au deuxième étage d'une maison des Grand'Rubancs, à Alzonne.

C'est une deuxième période qui s'engage, avec l'arrivée du numérique, et un peu plus de stabilité existentielle. L'une et l'autre se sont mises au service de leur créativité. Max au clavier, Jean à la guitare, et l'ordinateur devant les yeux : c'est l'orchestre à la maison. C'est le moment de la métanoïa pour leur formation, WEO (Weekend Obscur). "A l'époque, on faisait les morceaux comme ils venaient. Aujourd'hui, on les fait comme on veut, et ça, ça change tout ! C'est un vrai plaisir".

Ils sont auteurs-compositeurs. Ils jouent à l'oreille, de manière à peine académique (même si Jean dit que Max maîtrise bien mieux le clavier que lui la guitare et que Max dit "mais non c'est pas vrai" alors que c'est pas faux). Ce qu'ils recherchent avant tout, c'est installer une ambiance, plutôt mélancolique (dans le sens littéraire du terme), et parfaire la qualité du son, qui est principalement construit à partir de mélange d'effets. Et même s'ils regrettent de ne pas assez maîtriser le minimalisme et la puissance de certains silences, ils savent se laisser porter, et sont continuellement animés par l'inspiration. Le dernier (double) album ne présente pas moins de 28 morceaux.

Ce que je peux en dire, moi, c'est qu'ils nous offrent, tout au long du fil envolé de leurs titres - dont les durées reflètent assez souvent leur rêve d'immortalité - des balades de pur onirisme. Vous pouvez les écouter en fermant les yeux, les mélodies sont de véritables écrins à émotion. Et n'hésitez pas à vous laisser aller à vos propres songeries, parce que quand ils vous lâchent la main, après les premières secondes nécessaires à la présentation du décor, c'est un pur régal d'être aussi bien accompagné.

WEO
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